La ménopause est accompagnée de toute une panoplie de maux, de douleurs, de mal être. Non seulement nos hormones bouleversent notre équilibre physiologique mais elles jouent un rôle sur nos émotions en favorisant la tristesse, la déprime, la mélancolie voire de la dépression. Voici quelques pistes pour vivre au mieux cette transition qui est loin d’être une partie de plaisir pour beaucoup.
Ménopause les premiers signes.
Les premiers désagréments arrivent vers la quarantaine. Le plus connu est bien celui des bouffées de chaleurs, sueurs nocturnes qui sont présentent chez 75% des femmes et persistent chez 25 à 50% d’entre elle plus de cinq ans. C’est particulièrement inconfortable car nous sommes envahies par un coup de chaleur en quelques secondes. Quand je repense à ma première crise, ça me fait rire aujourd’hui mais entre les réflexions « tu vieillis ». Le visage rouge impossible à camoufler sous du maquillage (d’ailleurs il ne tient plus, j’y ai souvent renoncé). Les coups de chaud ce n’était vraiment pas rigolo à vivre. Dans ce cas-là nous faisons vite le lien avec notre âge et ça nous déprime. Car il faut bien se l’avouer nous ne voulons pas vieillir.
Je vous livre quelques autres désagréments que nous pouvons avoir :
- Sommeil perturbé.
- Incontinence urinaire.
- Augmentation des odeurs corporelles, pilosité accrue.
- Baisse de la libido.
- Prise de poids, compulsions alimentaires.
- Rétention d’eau.
- Douleurs articulaires, musculaires, fatigue.
- Irritabilité, trouble de l’humeur, dépression
Comment savoir si je suis ménopausée ?
Il suffit pour cela de consulter votre médecin traitant ou votre gynécologue pour qu’il puisse vous prescrire une analyse hormonale qui est relativement fiable. Il reste quand même des cas particuliers où les résultats seront un peu plus compliqués à interpréter notamment les cas de cancer, ablation ovaire ou utérus, traitement hormonal indispensable en cours.
Ménopause et émotions, le grand chamboulement.
Vous souvenez vous des premiers mois de grossesses, après bébé comme vous étiez « jean qui rit, jean qui pleure » ? Et bien nous allons aussi passer par ces étapes, et pour celle qui sont hypersensible ou bien encore déjà déprimée de nature. Accrochez-vous, ça peut secouer !
Nos nuits sont bien souvent chamboulées, ce qui va automatiquement créer une fatigue. Ajouter sur ça une charge mentale, du stress, des contrariétés ça nous donne une magnifique recette pour une bonne petite déprime.
Apaisons naturellement nos émotions.
Je ne suis pas une grande partisante des médicaments qui d’accords soigne les symptômes mais provoque bien souvent des effets indésirables. Je suis convaincue depuis longtemps que les solutions naturelles sont bien meilleures pour notre santé. Il suffit de trouver celle qui nous convient, nous sommes toutes différentes et ce serai bien trop facile si une plante convenait à toutes. Le contenu de nos assiettes est notre meilleur médicament. Mais venons-en au fait, je dirai que dans un premier temps pour apaiser nos émotions il faut agir sur le stress. La sophrologie, la méditation ainsi que la cohérence cardiaque sont des outils indispensables pour l’apaiser. J’utilise et recommande très souvent le griffonia pour le 5 http qu’il contient qui va booster la dopamine. Pour détendre nous connaissons toutes les vertus du magnésium à prendre en cure. Ensuite au niveau nutrition, gardons en tête que l’œuf coque le matin est un excellant pour booster nos neurotransmetteurs. Voici l’article D’Anthony Bertou au sujet de l’œuf.
Les douleurs physiques de la ménopause.
Un des symptômes qui n’est pas souvent évoqué est bien celui des douleurs articulaires car il n’est pas forcément relié à cette période de notre vie. Pourtant ces douleurs sont directement liées à la baisse hormonale ; qui sont malheureusement bien connues des personnes souffrant de cancer hormonodépendant. Nous pouvons aussi évoquer les douleurs musculaires qui restent très fréquentes. Pour ces symptômes qui me touchent de plein fouet en ce moment j’utilise du curcuma ainsi que de l’harpagophytum qui a des propriétés antalgiques.
Au niveau de l’alimentation je vous recommande la base du régime méditerranéen qui est à mon sens une alimentation santé par excellence. Evidement il est important de fuir les produits transformés ainsi que le sucre. Adoptez le réflexe de retourner le produit que vous souhaitez mettre dans votre panier et s’il y a trop d’ingrédients reposez le.
La nutrition de la femme ménopausée
Notre corps change à cette période, c’est bien compliqué de l’admettre. Nos adipocytes situés dans nos cuisses et nos fesses prennent de la hauteur en venant s’installer sur notre ventre. Nous ne pouvons rien sur cet effet. Et ça ; je vous avoue que c’est bien démoralisant, en général une prise de 4 kg s’installe sur cette période mais évidemment comme nous sommes toutes différentes et pas égales à ce niveau là non plus c’est donc plus compliqué pour certaines. Je vais vous donner quelques petits conseils généraux mais rien ne remplace un accompagnement personnalisé, ni les conseils de votre médecin.
- Chaque repas doit inclure des protéines pour limiter la fonte musculaire liée à cette période.
- Accompagnez vos repas de légumes et glucides à index glycémique bas ou modéré, préférez le fruit en dessert.
- Pour le goûter pensez au oléagineux, par exemple une petite poignée d’amandes avec un fruit.
- Dinez léger avec une dominante de légumes en évitant le pain, fromage, dessert sucré et alcool.
- Mangez en pleine conscience.
- Essayez de faire du sport régulièrement, de marcher quotidiennement.
- Hydratez-vous, il est important de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.
J’espère que cet article aura apporté des réponses et solutions. Si vous avez besoin d’informations complémentaires n’hésitez pas à m’envoyer un message je me ferai un plaisir de vous répondre. Prenez bien soins de vous.
