La migraine fait de plus en plus de victimes à travers le monde. Elle semble avoir toujours existée au cours de l’histoire de l’humanité. Le mot migraine vient du grec hermicrania. Il faut bien différencier la migraine de la céphalée de tension ou du mal de tête qui sont fréquent avec une intensité légère à modérée.
Elle touche beaucoup de femmes par rapport également à la fluctuation hormonales. Ce déclencheur est bien difficile à apaiser d’une femme à une autres. Voyons ci-dessous trois causes de migraines très fréquentes.
Le stress
C’est en 1930 qu’il fut décrit par le Dr Han Selye comme un syndrome d’adaptation. Telle une réponse de l’organisme à une agression. Il l’avait alors défini en 3 phases :
- La phase d’alarme: où l’organisme réagit rapidement en tentant de s’adapter.
- La phase de défense et de résistance : quand la situation stressante se prolonge.
- La phase d’épuisement: qui apparait quand l’organisme a épissé toutes ses ressources d’adaptations, cette phase peut aller jusqu’au décès.
Nous avons toutes une manière d’exprimer, ressentir notre stress. Ce qui rend ce dernier complexe à traiter. Bien que le stress ne soit pas une maladie à proprement dit. S’il n’est pas géré il favorise la survenance de maladies parfois très graves. Observons-nous quotidiennement. Nous nous rendons compte que nous passons une grande partie de notre temps à nous stresser. Alors que le stress ne devrait être présent qu’en cas de danger imminent. Tout semble se passer comme si nous n’étions pas ou plus capables de faire spontanément la distinction entre un danger de mort imminente et un simple désagrément dû à une contrariété parfois tout à fait bénigne. Comme un échec scolaire, un conflit quotidien, un jugement négatif porté sur nous-mêmes par notre entourage.
Les mécanismes du stress
L’hypothalamus va produire du corticolibérine (CRH) un neuro hormone qui va à son tour stimuler la libération du corticotrope (ACTH) par l’hypophyse puis activer la production de cortisol par les glandes surrénales. La surproduction de ce cortisol provoque également une prise de poids. Très souvent localisée au niveau de l’abdomen.
Les symptômes du stress
- Perte de moyens : confusion, blanc mental, dispersion, perte de mémoire, de recul, d’initiative, de plaisir
- Source de conflits et d’incompréhension : perte de confiance en soi et/ou en les autres, victimisation.
- Perte du goût de vivre : anxiété, agitation, insatisfaction permanente, impatience, susceptibilité, agressivité, découragement, dépression, burn out.
- Source de pathologies : tensions corporelles, spasmes, asthme, allergies, infections, hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires, cancers, addictions, boulimies, troubles du sommeil, accidents, infection et maladies à répétition.
- Source de dysfonctionnements cérébraux maux de têtes, migraines ; épilepsie
Faire baisser son stress, l’apaiser devient donc indispensable dans la prise en charge de la migraine. Ne négligeons aucuns outils tels que la sophrologie, la cohérence cardiaque, la méditation qui sont accessible à toutes.
L’alimentation et les migraines
La nutrition est une partie intégrante de la prise en charge du stress ainsi que des migraines. Souvent mise à l’écart et oubliée. Parfois même considérée comme une légende urbaine. Nous avons du mal à prendre conscience de ses effets positifs sur notre santé cérébrale. Ainsi que sur notre santé en général. Ce qui est loin d’être négligeable.
Parmi nos aliments il existe de nombreux déclencheurs de migraines. En voici une liste :
- Les aliments transformés et leurs additifs
- La caféine (sur consommation ou sous consommation)
- Les produits laitiers (ceux contenant le plus de lactose)
- Les aliments fermentés
- L’aspartame, les produits light
- Le gluten de blé
- Les aliments à index glycémique élevés
- Le glutamate monosodique (mets chinois, sauce soja)
- Les nitrates
- La tyramine et phényléthylamine (fromages affinés, vinaigre, ail ..)
- Les sulfites
Et notre ami le sucre dans tout ça ?
La prise de sucre raffiné produit des pics de glycémie qui chez certaines migraineuses va déclencher une crise. A contrario le jeûne qui serait une des solutions en déclenche également sur certaines. Il faut donc avancer au cas par cas en personnalisant votre nutrition.
Nous le savons en privant notre corps de sucre notre corps va métaboliser les graisses en cétones qui servirons de carburant à notre cerveau. Qui je vous le rappelle est gluco-dépendant. Mais comme mère nature est bien faite. Elle a prévu l’alternative avec la production de corps cétoniques.
Es ce si ridicule de penser que la nutrition a une influence prédominante sur les migraines ? Gardons à l’esprit que l’outil le plus efficace pour améliorer notre santé est bel et bien la nutrition, Hippocrate fut le premier à en comprendre l’importance.
Le surpoids
En présumant que le cerveau migraineux est très sensible et réactif à l’inflammation. Il devient donc logique de diminuer ses causes de notre organisme autant que possible. Le surpoids est une inflammation de bas grade (silencieuse) à considérer dans l’approche également mais en mettant la priorité sur votre santé. C’est pourquoi j’ai mis en place un programme d’accompagnement spécifique pour les migraineuses sur 6 rendez-vous en cabinet ou téléconsultations si nous sommes trop éloignées.
Je suis une ancienne migraineuse comme vous le savez. La majorité de vos symptômes, de vos douleurs, de vos peurs je les aient vécues. Si vous avez des questions n’hésitez surtout pas à me les poser. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
En aucun cas les conseils se substituent à un traitement ou suivi médical. Prenez bien soin de vous.